La diversité des noms
Le pratiquant, qui s’intéresse à différentes écoles, s’apercevra vite qu’un même kata à l’origine, peut se retrouver sous des appellations différentes selon les styles. Cette constatation pose le problème de la transmission des noms en fonction du temps et des lieux.
d’origine chinoise, c’est à Okinawa d’abord, et au Japon ensuite, qu’ils ont évolué. À chaque étape, certains noms ont été altérés par des prononciations, des compréhension ou lectures d’idéogrammes différentes. De plus, les modifications apportées par Gichin Funakoshi
Un bon exemple de transformation est le kata Kanku-daï (appellation japonaise dans le style Shotokan). Nous le retrouvons sous le nom de Kosokun Daï (Okinawaïen) en Shito-ryu et de Kushanku (Chinois) en Wado-ryu.
D’une manière générale, de nombreux noms ont été japonaisés en Shotokan alors qu’ils ont conservé leur origine chinoise ou Okinawaïenne dans les autres styles.
Parmi ces appellations, certains sont issues du nom d’un maître : Kushanku aurait comme auteur un chinois du nom de Kung Hsiang Chun. D’autres font référence à :
- des animaux : (l’hirondelle pour Enpi, la grue pour Gankaku)
- des lieux : (Jion du nom d’un temple bouddhique)
- des chiffres : (Nijushi-Ho signifie 24 pas)
- des positions : (demi-lune pour Hangetsu)
- un état d’esprit : (Pinan ou Heian pour paix et tranquillité).
Recherche Faîte Par Mr. SEKAIRIBA Abdellatif
Ainsi, si nombre de kata sont
lors de l’implantation du karaté au Japon, ont été en grande partie dictées par le contexte politique de l’époque (montée du nationalisme et guerre contre la Chine) qui rendait difficile la conservation de noms d’origine chinoise.