Welcome in the official website of Mr. Abdellatif SEKAIRIBA *** مرحبا بكم في الموقع الرسمي للأستاذ عبد اللطيف اسكيريبة *** Bienvenue sur le site Officiel de Mr. SEKAIRIBA Abdellatif
YOKO TOBI GERI - SEKAIRIBA
Visiteurs: compteur des visiteurs du site                                                                                                
 
 

L’histoire du SHOTOKAN


Les "arts du combat" d'Asie sont intrinsèquement liés aux religions, aux systèmes philosophiques (Bouddhisme et Taoïsme) et aux techniques médicales (acuponcture).

Ils reposent sur une parfaite connaissance du corps humain, tant du point de vue anatomique et physiologique que psychique.

L'histoire du karaté ne déroge pas à cette règle. Les différentes techniques qui composent cet art martial se sont perfectionnées durant des milliers d'années. Ainsi, lorsqu'un maître en karaté-do fait face à un adversaire, il oppose à l'agresseur des centaines d'années de recherche et d'expérience.

Le secret et les légendes qui entourent le développement des arts martiaux rendent difficile la reconstitution de l'histoire du karaté.

Le point commun de presque tous les arts martiaux, est qu'ils puisent leur origine dans le temple de Shaolin.

Légende ou réalité, vers le début du VIème siècle, un moine bouddhiste venu de l'Inde, du nom de Bodhidharma, arriva au monastère de Shaolin. Il initie ses disciples à des techniques respiratoires, et leur apprend des exercices destinés à s'endurcir ainsi qu'à se défendre lors de leurs fréquents voyages. L'enseignement de Bodhidharma, qui affirme que la vérité ultime ne saurait être atteinte sans le développement harmonieux du corps et de l'esprit, influença l'évolution ultérieure des arts martiaux.

La légende raconte que plus tard, le temple Shaolin aurait été détruit dans un incendie, et que les moines survivants se seraient dispersés à travers la Chine, propageant leur art de combat sous le nom de Shaolin Su Kempo.

 

 

Le Karaté est aujourd'hui probablement l'art martial le plus populaire au monde.
Contrairement au Judo et à l'Aïkido, le Karaté ne fut jamais l'oeuvre d'un seul homme, mais celle de plusieurs générations de maîtres et de disciples, à travers une multitude d'écoles et de styles originaux qui conservent aujourd'hui encore, toutes leurs caractéristiques spécifiques.

Au début du XVème siècle, Okinawa passe sous domination chinoise. L'interdiction du port des armes poussa les habitants à développer au maximum l'art du combat à main nue. Les Japonais qui envahissent l'île au début du XVIIème siècle maintiennent et renforcent l'interdiction.

L'enseignement de maître à disciple se fait oralement, et par l'intermédiaire des katas. C'est au cours de ce siècle que se produisit la véritable synthèse du " Te " local et des arts martiaux chinois originaires du temple de Shaolin qui devait aboutir progressivement au " To-de ", ancêtre du Karaté actuel.

Au début du XIXème siècle l'histoire du karaté d'Okinawa se résume à celle de trois styles : Tomari-te, Shuri-te, Naha-te, du nom des trois villages.

L'étape la plus importante pour le développement de cet art fut franchie au début du XXème siècle par le maître Asato Itosu qui réussit à introduire le Karaté comme complément à l'éducation physique dans les écoles de l'île.

C'est Gichin Funakoshi, originaire de Shuri, qui importa le karaté d'Okinawa au Japon. En 1922, il présente pour la première fois le karaté aux japonais et plus tard sur l'invitation de Jigoro Kano, le fondateur du judo, il montrera son art au Kodokan. Il décide de rester dans cette ville, et en 1938 fonde son propre dojo qu'il appellera le Shotokan.

Son enseignement est assez proche de celui que l'on dispensait à okinawa. Les transformations les plus flagrantes que l'on retrouve dans le Shotokan actuel sont dues à son fils Yoshitaka qui introduisit des exercices de combat et adaptera la pratique du karaté à la tradition japonaise.

Le Karaté est un art martial qui utilise de manière rationnelle toutes les possibilités que lui offre le corps humain en matière d'autodéfense. Les techniques les plus fréquentes sont celles de blocages et de percussions, largement majoritaires dans les styles modernes. Les styles traditionnels, quant à eux, développent parallèlement une panoplie très éclectique de techniques d'esquives, de saisies, de luxations, de projections et de strangulations, tout à fait caractéristiques d'une recherche d'efficacité intégrale.

Les techniques traditionnelles du Karaté sont destinées à assurer une efficacité totale dans toutes les formes de combat possibles, que ce soit à longue distance (distance de jambe), à distance moyenne (distance de poing) ou à distance courte (corps-à-corps).

Aujourd'hui, le nombre total de styles de Karaté doit largement dépasser le millier. Mais une soixantaine seulement sont connus et pratiqués. Ils ne doivent cependant pas être considérés comme les plus "sérieux" ou les plus efficaces.
Pratiqué dans les universités, l'art martial d'Okinawa a beaucoup évolué, avec, notamment l'apparition de la compétition. Mais dans l'archipel des Ryu-Kyu on pratique encore la forme ancienne de cet art, celle des maîtres Itosu, Funakoshi, Mabuni, Miyagi, les pères du Karaté
moderne.

Voici un article fort pertinent sur la signification de la ceinture noire par une femme, qui a appris le Japonais et qui est ceinture noire. (France):


« Lors de mes premiers cours de karaté, je me souviens avoir regardé avec beaucoup d'envie les ceintures noires qui s'entraînaient. Et comme de nombreux pratiquants, c'est avec acharnement que je me suis entraînée pour obtenir cette fameuse ceinture noire. En effet, la ceinture noire reste pour beaucoup un mythe. Pour preuve, il suffit de dire en société que l'on est ceinture noire pour provoquer l'admiration de tous mais s'ils savaient . Et non, on ne connaît pas de techniques secrètes nous rendant invincibles lorsque l'on devient ceinture noire !! Et puis, si on connaissait tout en obtenant la ceinture noire, la pratique du karaté deviendrait rapidement ennuyeuse, n'est ce pas ! Même si le passage de la ceinture noire est une étape importante dans la vie d'un karateka, cela ne demeure justement qu'une étape, qu'un passage et ce n'est certainement pas un but en soi. Du reste, il existe ensuite des degrés ou dan pour hiérarchiser les ceintures noires entre elles : Shodan (premier degré), Nidan (deuxième degré) etc. On peut s'étonner, pour ceux qui savent compter en japonais, que le premier degré de japonais ne soit pas appelé ichidan. Si on se penche un peu plus attentivement sur l'étymologie japonaise du mot Shodan, on peut voir qu'il est composé de deux idéogrammes. L'idéogramme Dan est l'idéogramme utilisé pour représenter le degré, la marche d'escalier. L'idéogramme Sho est particulièrement intéressant. Il se décompose en deux parties, l'une représentant le tissu et l'autre le sabre. En effet pour faire un kimono, il faut commencer par couper l'étoffe. Sho signifie donc simplement commencer, débuter. Devenir ceinture noire ou shodan, c'est donc seulement avoir gravi la première marche de l'escalier karaté. Tout comme le musicien apprend ses gammes avant de pouvoir jouer une ouvre complète, le karatéka apprends les techniques de base pendant la période de la ceinture blanche à la ceinture marron pour ensuite commencer le vrai travail de recherche sur le karaté-do à partir de la ceinture noire. » Aurélie Nicole.


Karaté Shotokan En Dates

1er avril 1922 quand l’enseignant Funakoshi Gichin donnera son premier cours de karaté à "l’École Normale Supérieure pour hommes" de Tokyo dans le Tabata Popular Club, qui en réalité était un club social où les nouveaux intellectuels se réunissaient.

Malgré l’intérêt pour cet art, cette classe sociale n’avait ni la capacité physique ni la discipline suffisante pour progresser de manière sérieuse. Funakoshi décida donc de donner ses cours dans un dortoir pour élèves dans le secteur Suidobata à Tokyo. C’est ici qu’a été établi son premier véritable club de karaté.

En 1924 on a demandé à. Le Sensei Funakoshi a accepté l’invitation d’enseigner à un petit groupe d’étudiants de Keio, avec l’appui de l’Université. Celui-ci a été le premier club universitaire de karaté à Tokyo et existe encore de nos jours. On a ensuite développé d’autres clubs universitaires de karaté, il en existe de nos jours plus de 300 liés à différentes écoles au Japon. Ces clubs ont été la colonne vertébrale du karaté japonais et ont eu une grande importance dans l’expansion de cet art martial dans le monde entier. À partir de cette carrière universitaire, Funakoshi a formé une prestigieuse avant-garde d’élèves comme Obata, Mykami, Matsumoto, Otake et Otsuka.

En 1927 ont commencé à apparaître des divergences autour du système d’enseignement, particulièrement avec le jyu-kumite (combat libre). Il a été nécessaire d’introduire de nombreuses innovations pour assurer le succès et la diffusion rapide du karaté. Sous la direction de Yoshitaka le fils de Funakoshi Gichin, il y a eu de grands changements entre les années 1930 et 1935, principalement au niveau du kumite. Il a d’abord développé gohon kumite, où l’attaquant effectue cinq attaques rapprochées en avancant et le défenseur les bloque en reculant avec une contre-attaque dans la dernière défense.

En 1931, le karaté est officiellement reconnu par la Dai Nippon Butotukai, organisation chargée de recenser et de fédérer les arts martiaux japonais.

En 1933, il a introduit le kihon ippon kumite (combat à une technique) ; et l’année suivante, le jyu ippon kumite, en terminant avec le jyu kumite.

À ce moment, il a été décidé d’établir un Dojo Central dans le quartier Meijuro à Tokyo. Un comité de soutien à l’échelon national a été formé pour établir un fonds pour la construction du premier Dojo de karate du Japon.

La construction du Shotokan débute en 1935 pour s’achever l’année suivante.

En 1936, le terme de karaté pour désigner ce nouvel art est choisi.

Le 29 janvier 1936, Gichin Funakoshi a personnellement inauguré le Dojo à Tokyo.

Il remarqua tout de suite au-dessus de la porte un panneau où il était écrit le nom du dojo tout neuf : Shotokan, le comité avait choisi le pseudonyme sous lequel Funakoshi écrivait des poèmes chinois dans sa jeunesse. À l’origine, Shotokan désigne le bâtiment et non le style, “Kan” désignant le lieu, le dojo et “Shoto” étant le nom de plume de Funakoshi (littéralement Shoto désigne l’ondulation des pins sous le vent).

Bien qu’il ait passé soixante ans, il accepta le défi avec la détermination et l’entrain qu’on retrouve chez des hommes plus jeunes. Il commença à fixer les conditions d’obtention des grades, et les nouvelles règles pour l’enseignement. Il réalisa qu’il ne pouvait pas en même temps diriger, se charger de ses engagements présents, et compléter toutes les tâches qui allaient lui incomber compte tenu de l’expansion du karaté. Il décida de déléguer certains cours à ses élèves gradés.

Si Funakoshi a été choisi de préférence à Motobu Choki, un autre expert de karaté d’Okinawa, pour diffuser l’Okinawa-Te au Japon, c’est justement en raison de ses qualités intellectuelles et de sa culture. À l’époque, Funakoshi était président de la Okinawa Shobu Kai, l’association pour la promotion des arts martiaux d’Okinawa.

Ce choix s’avéra judicieux puisqu’en 1922, Funakoshi, lors de sa première démonstration au Japon, ne s’est pas contenté de démontrer des techniques. Il a su également les expliquer et les commenter, à la grande satisfaction de son auditoire japonais.

Durant cette même année, Funakoshi a publié un nouveau livre, dans lequel il a inclus le développement que Yoshitaka avait apporté au style Shotokan-ryu. Le livre a été appelé Karate-do Kyohan. Il est clair que c’était un système de karaté japonais complètement nouveau. Gichin Funakoshi a utilisé un nouvel idéogramme pour écrire "kara". L’ancien idéogramme pouvait se lire comme "Tang", comme référence directe à la dynastie chinoise de ce même nom.

Depuis le jour de la publication, l’ancienne dénomination : "Technique de mains chinoise", a été modifiée pour devenir : "La voie de la main vide", comme on le connaît aujourd’hui.

L’année 1941 annonce le début d’une période sombre pour Funakoshi, le Japon entre en guerre, beaucoup des élèves plus anciens y sont allés et ne sont pas revenus ; cette guerre stoppa les plans de Funakoshi.

En 1945, il perdit son fils Yoshitaka des suites de la tuberculose, qui l’avait tant aidé et qui avait été un instrument utile dans le développement des cours donnés par son père. Pendant un bombardement à Tokyo, le Dojo Shotokan fut détruit.

Quelques années plus tard en 1947, sa femme mourut.

Le Général Mc Arthur, des Forces Armées Américaines, interdit alors l’entraînement de karaté-do et tous les autres arts martiaux japonais, et bien qu’un certain entraînement ait été fait en secret, le développement du karaté-do s’est arrêté.

Peu à peu les élèves de Gichin Funakoshi sont retournés à Tokyo. Ils se sont demandés comment l’interdiction de pratiquer le karaté allait être levée, et de quelle manière l’on effectuerait la reconstruction du Dojo.

Nakayama Masatoshi, qui grâce à sa connaissance de la culture chinoise a réussi à convaincre le Ministre de l’Éducation d’expliquer aux américains que le karaté do était en réalité un sport de boxe chinoise et qu’il ne devait pas être considéré comme un art martial japonais. Les bureaucrates ont été convaincu et ont levé l’interdiction du karaté do. De cette façon, le karaté a été le seul art martial qui pouvait être pratiqué après la guerre.

Le Shotokan qui avait été détruit par les bombardements américains en 1944-1945 est reconstruit après la guerre grâce à une immense chaîne de solidarité créée par les élèves de Funakoshi. C’est à cette époque que Funakoshi se détache de plus en plus de l’enseignement, supervisant les cours dans différents dojos.

La J.K.A. (Japan Karate Association) voit le jour en 1949, fondée par Isao Obata, un des principaux disciples de Funakoshi.

Gichin Funakoshi meurt le 26 avril 1957.

Deux mois après, ont lieu les premiers championnats du Japon qui seront remportés par Hirokazu Kanazawa. L’évolution est alors inéluctable.

Depuis 1945, plusieurs tendances ont vu le jour. Certains ont voulu garder l’esprit de Gichin Funakoshi mais la plupart ont suivi les évolutions voulues par Yoshitaka Funakoshi. Aussi, aujourd’hui, on trouve plusieurs organisations mondiales et styles dérivés du Shotokan.

Les plus connus :
  - La Japan Karate Association, fondée par Nakayama, premier groupe à introduire les compétitions en karaté,
  - Le Shotokaï, créé par maître Egami.
  - Le Shotokan Karaté International, fondé par Maître Kanazawa et les clubs universitaires japonais.

Le Shotokan de la Japan Karate Association (JKA).

Le Shotokan d’origine de Funakoshi Gishin éclata, avant même la mort de ce dernier en 1957, en plusieurs branches initiées par ses élèves de la première génération :
-
Otsuka Hinori créa le Wado-Ryu,
- son fils,
Funakoshi Yoshitaka créa le nouveau Shotokan (Shotokan Ryu), en partie repris par Nakayama,
-
Egami créa le Shotokaï Ryu avec un style très fluide et des positions très basses, fortement influencé par l’enseignement de son ami Yoshitaka. Il crée de nouvelles techniques, de nouvelles formes d’entraînement, remet en cause certains fondamentaux du karaté comme le tsuki, et renonce à certains exercice tels que le travail au makiwara. Une de ses caractéristiques est l’aspiration à la réalisation du To-ate, c’est-à-dire la frappe à distance.
-
Oyama d’origine coréenne créera le Kyokushinkai. Ce dernier quittera le Shotokan car il jugeait que l’enseignement de Funakoshi n’était pas assez tourné vers l’efficacité en combat
  Le général coréen Choi Hong, également élève direct de Funakoshi, sera quant à lui à l’origine du Taekwondo. Makoto Gima , quand à lui, conserva le style de Funakoshi dans son école karatedo Shiseikaï,
-
Oshima Tsutomu, qui ne connut Funakoshi alors que celui-ci était déjà très âgé, enseigne un Shotokan qui se veut également toujours conforme à celui des origines.

De fait, le Shotokan-Ryu tel qu’il est connu actuellement à travers le monde, n’a plus qu’un rapport assez lâche avec celui des années 1930, même s’il se réclame de son fondateur.

La fin de la seconde Guerre Mondiale, le décès de Yoshitaka, la destruction sous les bombes de l’ancien dojo Shotokan du quartier de Meijuro, la mort de nombreux Sempaï, avaient laissé le style de Funakoshi, qui s’était retiré de toute activité, aux mains d’Egami et de Hironishi.

Avec d’autres anciens qui avaient survécu à la guerre, et qui enseignaient dans les universités Japonaises. Ces derniers constituèrent l’association Shotokaï.

Le retour de Chine de Nakayama en 1946 changea une nouvelle fois la dynamique du Shotokan. Nakayama, un ancien de Takushoku où il avait débuté avec Funakoshi, avait séjourné en Chine depuis 1937 et avait de ce fait été à l’écart de l’évolution du style amorcé par Yoshitaka.

Mis au courant des nouvelles techniques, Nakayama commença alors à introduire l’idée d’un karaté sportif, orienté vers la compétition, ce qui lui valut aussitôt l’hostilité des anciens.

Il réussit cependant à créer en 1949 la Japan Karaté Association (JKA) avec l’aide de Nishiyama, Obata et Takagi. Gichin Funakoshi refusa d’y participer.

En 1955, Nakayama en prit la direction et œuvra sans relâche à la notoriété de la JKA, dont les instructeurs, excellents techniciens et redoutables combattants, furent envoyés dans le monde entier pour répandre le style Shotokan dans sa nouvelle version.

Mais la lutte pour le pouvoir au sommet s’intensifia. Après qu’Egami se fut écarté du nouveau Shotokan pour créer le Shotokaï et que Nishiyama s’en fut allé en 1960 pour les USA, Nakayama concentra sans opposition tous les pouvoirs à la JKA.

En 1964, le dojo Shotokan quitta le quartier de Yotsuya pour investir les locaux de l’ancien Kodokan à Suidobashi. Même s’il n’est pas exact de représenter Nakayama comme le successeur de Funakoshi, il est juste d’inscrire à son actif une ferveur efficace en faveur du karaté.

Cependant, d’incessants conflits d’autorités et de divergences quand au degré d’orientation sportive que l’on pouvait conserver dans le cadre de la pratique sous la direction de la JKA sans pour autant renoncer à la notion de karaté do, minèrent l’édifice.

Dans les années soixante, les instructeurs de l’école Shotokan vont étendre le style dans le monde entier. En Europe, l’expert le plus réputé se nomme Taiji Kase et a été formé par Hironishi.

Dès 1977, Kanazawa, prit ses distances et créa le Shotokan Karaté International (SKI). D’autres instructeurs le suivirent, répercutant la nouvelle scission dans tous les pays où la JKA avait pris pied.

Au cours des années 1990, l’éclatement, et la désorganisation au niveau mondial, du style laissé par Funakoshi, furent consommés à coup de surenchères des fédérations et de clientélisme des experts les plus en vue.

Depuis les années 2000, il existe une volonté d’un retour aux sources authentiques du karaté, certains experts ont étudié le karaté et oriente l’art de manière très traditionnel aux plus jeunes générations.

Allons-nous vers une restauration du style Shotokan-Ryu traditionnel ou vers une intellectualisation du style ? L’avenir nous le dira.



Recherche Faite Par SEKAIRIBA Abdellatif


[ Retour ]




Créer un site
Créer un site