Welcome in the official website of Mr. Abdellatif SEKAIRIBA *** مرحبا بكم في الموقع الرسمي للأستاذ عبد اللطيف اسكيريبة *** Bienvenue sur le site Officiel de Mr. SEKAIRIBA Abdellatif
YOKO TOBI GERI - SEKAIRIBA
Visiteurs: compteur des visiteurs du site                                                                                                
 

Origines et transmission


La transmission des arts martiaux ne s’est pas faite par des écrits ou oralement, mais au travers de gestes. Les kata regroupement ces gestes qui, codifiés, constituent la science du karaté.


 

Naturellement, cet héritage s’est progressivement enrichi et a évolué au gré des mélanges de cultures, des besoins spécifiques, des interprétations, des expériences et des recherches de grands maître. Parfois, des évolutions trop radicales ont malheureusement amputé certains kata d’une de leur contenu et de leur message particulier.

Jusqu’au début du siècle, il existait un nombre assez limité de kata. En fait, les grands maîtres privilégiait l’étude approfondie de peu de kata « un kata tous trois ans » plutôt qu’un travail plus vaste mais plus superficiel. Parfois, le travail se concentrait sur un kata, le « Tokui kata » ou kata spécial du maître.

Le mode d’enseignement explique encore cette limitation. Longtemps, les maîtres n’ont transmis leur art qu’à un nombre restreint d’initiés, parfois même à un seul disciple. Cette culture du secret se développa encore à Okinawa, lorsque à partir du 15ème siècle, les occupants successifs interdirent le port des armes et par extension la pratique des arts martiaux. Ce n’est qu’au début de ce siècle que le karaté fut enfin révélé à un plus grand nombre.

Cette diffusion très restreinte fut bénéfique dans la mesure où elle a conservé au karaté une certaine homogénéité qu’il est difficile de maintenir de nos jours avec la profusion de nouveaux styles.

Il existerait, d’après certains auteurs, 24 kata, que l’on pourrait qualifier d’antiques, qui seraient antérieurs au 19ème siècle sans que l’on sache exactement, sauf pour certains, leur donner une origine très précise. La plupart proviennent de chine, mais il est d’usage de les affecter aux trois principaux styles qui se sont développés à Okinawa : Naha-te, Shuri-te et Tomari-te

      

Tous les autres kata, et on en dénombre prés d’une centaine, seraient de création plus récente mais s’inspireraient des premiers.

Chaque style ayant puisé à la source parmi ces kata « antiques », il est courant de retrouver les mêmes kata, parfois sous des appellations différentes, dans diverses écoles. Pour autant, ils ne sont pas identiques car chaque style apporte sa propre lecture qui se traduit par des variations techniques.


 

Dès le début du 20ème siècle, l’enseignement du karaté s’ouvre à un public beaucoup plus large et est introduit dans les écoles d’Okinawa à comme complément à l’éducation physique. Les kata traditionnels se révèlent difficiles d’accès et mal adaptés à un enseignement cAnko Itosu à créer les cinq Pinan, kata plus simples que l’on pourrait de « pédagogiques ».

 

ollectif auprès d’une population jeune. Ce phénomène conduira

Plus tard, d’autres maîtres en créeront également à l’attention des débutants : Gichin Funakoshi avec les Taikyoku et en modifiant les Pinan ; Chojun Miyagi avec les Gekisaï. Aujourd’hui, il est courant de les appeler « Kata de base ».

La profusion des styles et des kata ainsi qu’une tendance à délaisser les dormes traditionnelles pour des interprétations personnelles et le risque induit d’éclatement du karaté, ont amené ces dernières années, les instances fédérales (W.K.F...) à entreprendre un travail d’harmonisation au sein de chaque identifiés et codifiés et ce sont les présentations et les passages de grade. Cela n’empêche naturellement pas chaque école d’étudier, en plus, d’autres formes ou d’autres kata de son choix.


Recherche Faîte Par Mr. SEKAIRIBA Abdellatif




Créer un site
Créer un site